Et si Bank Al-Maghrib baissait le taux directeur en fin d’année pour relancer le crédit. C’est en tout cas ce que prévoit CDG Capital. Les analystes de la banque d’affaires de CDG se basent sur plusieurs hypothèses. A commencer par le déficit de liquidité bancaire qui s’est atténué suite «au reflux de la circulation fiduciaire et à l’amélioration des réserves de change après la sortie du Trésor public à l’international» pour 1 milliard d’euros. A cela s’ajoute, la hausse du taux moyen global débiteur (TMGD) au troisième trimestre en particulier ceux destinés aux entreprises non financières et ce malgré la légère reprise des crédits bancaires. Autre élément pris en compte, l’inflation. A ce titre, les analystes relèvent «l’absence de risques inflationnistes à l’horizon des prévisions» qui est de 8 trimestres. Sans oublier, la volonté de l’Etat de relancer l’investissement privé à travers la facilitation de l’accès au financement des TPME et jeunes entrepreneurs. Tous ces éléments militent, selon les équipes de CDG Capital, pour la révision à la baisse du taux directeur de 25 points de base à 2% et le maintien de la réserve obligatoire à 2% suite à la tenue du Conseil de BAM de sa quatrième réunion de l’année le 17 décembre.